Le parcours du marathon de Paris 2023 ne sera PAS le même qu’en 2022. Il en reprendra une bonne partie mais la fin va être totalement différente. Que vous ayez déjà couru ce Marathon de Paris ou pas, cet article est fait pour vous. Je vais analyser chaque moment clé du parcours du départ à l’arrivée, pour vous aider à avoir une bonne stratégie de course. Car le parcours du marathon de Paris n’est pas facile. Pas facile, en comparant à d’autres grands marathons comme le Marathon de Londres ou de Berlin par exemple qui sont des endroits parfaits pour battre son record au marathon.
Le parcours du marathon de Paris n’est peut-être pas le plus facile mais c’est un parcours mythique. Les 42,195km de son parcours sont situés sur la rive droite de la capitale parisienne. Et en connaissant / en anticipant les difficultés, il est possible d’y réaliser un chrono à la hauteur de sa préparation ! Analyse détaillée de ce parcours du marathon de Paris 2023, mais avant ça je vous offre le résumé en image.
>> Je serai présent sur le salon du marathon : La Run Expérience avec l’équipe de ma plateforme Campus sera les 30, 31 mars et 1er 2023 ! Je vous attends avec des surprises ! ;)
Parcours du Marathon de Paris 2023
>> Cliquez ici pour voir le parcours 2023 en version PDF Haute Définition
Une traversée intégrale de Paris en passant par de nombreux monuments et par les deux grands parcs de la capitale… Le parcours du Marathon de Paris 2023 peut clairement s’assimiler à une longue visite en courant pour celui qui ne connaît pas Paris. Et pour ceux qui connaissent déjà bien la ville comme moi, la découvrir en tant que coureur au milieu de rues fermées à la circulation offre une sensation unique ! Il faut en profiter, ça n’arrive qu’une fois par an !
Profil du Marathon de Paris 2023
Le profil du Marathon de Paris 2023 n’est clairement pas plat. En fait, le dénivelé fera rire un trailer et pleurer un marathonien. Rien d’insurmontable sur ce parcours mais pour viser un gros chrono sur marathon… Plus c’est plat, mieux c’est ! Les enchaînements de petites montées et notamment la fin de parcours assez difficile font de Paris un beau parcours. Il est d’ailleurs plus difficile que les autres gros marathons déjà cités ! Mais passons au détail, morceau par morceau pour vous assurer de connaître le parcours sur le bout des doigts avant de le pratiquer !
Le départ du marathon de paris : principal risque !
C’est au départ du Marathon de Paris 2023 que certains vont perdre toute chance de faire un beau chrono. Comme tous les ans beaucoup vont partir vite, bien trop vite. Car ce départ du Marathon de Paris est un énorme piège qui est tendu aux coureurs. Le départ sur les Champs Élysées est en descente et l’ambiance est folle ! Cela vient s’ajouter aux traditionnelles sensations de voler après avoir ralenti l’entraînement dans les dernières semaines. Et au fait que l’allure marathon est au final très confortable tant qu’on ne la reproduit pas sur 42,195km ! Il est donc extrêmement facile de se retrouver 30 secondes au kilomètre plus vite que son allure marathon.
>> À LIRE : Comment gérer les dernières semaines avant le marathon ?
Ce départ du Marathon de Paris doit vraiment se faire avec l’impression de garder le frein à main ! Et si vous perdez quelques secondes dans l’histoire avec le trafic, ne vous inquiétez pas, ne vous agacez pas non plus, vous les regagnerez par la suite. À ce moment, il faut juste essayer de conserver son énergie au maximum pour la suite. Une fois que vous êtes bien calé dans votre allure, profitez de l’instant. Du kilomètre 2 au kilomètre 6, c’est la Rue de Rivoli, Le Louvre, la Place de la Bastille… C’est presque tout plat et c’est magnifique, profitez-en !
À noter, un très sympathique détour par la Place Vendôme et l’Opéra Garnier pour cette édition 2023. Pas grand chose à signaler niveau parcours à part de bien regarder devant vous et pas trop les monuments. Car vous trouverez sur vous chemin quelques pavés, bien plats donc assez faciles mais aussi des plots et autres poteaux de signalisation pour les couloirs de bus. En général c’est très bien signalé sur le parcours du marathon de Paris mais… Méfiance quand même.
>> À LIRE : Mes 10 conseils pour bien gérer son marathon
Km 7 à 8 : difficile côte de la rue de Reuilly
Après le passage sur la rue du Faubourg St-Antoine, il y a un virage à droite qui cache le premier gros morceau de ce parcours du marathon de Paris 2023. Placée en début de course, cette cote de la rue de Reuilly est à grimper avec prudence. La côte est longue d’environ 1,2km et le pourcentage de montée est progressif. Autrement dit, le bas est plus facile que le haut. On peut perdre des plumes à grimper trop vite. Si vous avez une montre cardio, regardez-la pour vous assurer que le cardio ne grimpe pas plus de 4-5 pulsations par rapport au plat. Si comme moi vous courez sans, fiez-vous à vos sensations, à votre respiration et acceptez de baisser le rythme de 10 à 20 secondes au km pour bien l’encaisser.
Cette côte est suivie d’une descente au pourcentage équivalent. Vous pouvez relancer progressivement l’allure mais attention à ne pas trop en faire non plus… Pensez à préserver vos muscles pour la suite ! Relancer progressivement et se laisser descendre en contrôlant (très légèrement plus vite que son allure marathon donc) permet de regagner le temps perdu dans la montée. Idéalement, pratiquer cette manière de descendre à l’entraînement permet de le faire parfaitement le jour J !
Km 9 à 19 : le vallonné Bois de Vincennes…
La rue de Reuilly est dure et si le Bois de Vincennes est plus simple sur le papier, l’alternance de petites montées et de descentes peut aussi avoir des effets sur la suite. Il faut continuer de monter les faux plats sans forcer et de descendre tout en contrôlant. Contrairement à Paris, c’est plus calme, on entend juste le souffle et le pas des coureurs… Idéal pour rester concentré sur ce que l’on fait. On est encore frais dans cette partie, on applique ce que l’on a travaillé à l’entraînement et on essaye de garder le plus d’énergie possible pour la seconde partie de course qui arrive et qui n’est pas facile !
>> À LIRE : Quel ravitaillement pour tenir son marathon ?
Km 20 et 21 : retour intra-muros en fanfare !
Le retour dans Paris intra-muros est un des moments qui m’a marqué sur ce parcours du Marathon de Paris. Les gens sont là. Les fanfares nombreuses et bruyantes… On prend un bon coup de boost et l’adrénaline fait instinctivement accélérer si on ne continue pas de contrôler… En profiter tout en évitant de s’exciter permet de faire passer ces kilomètres sans s’en rendre compte.
Un passage au ravitaillement avant de plonger vers les quais parisiens… Plongée qui donnera un bon signe sur l’état des muscles avec un semi-marathon dans les jambes… Pour avoir eu les deux types de sensations à ce moment (presque crampes sur mon premier marathon, très à l’aise sur le second ou sur le dernier), ce fut très révélateur de la suite !
Km 24 à 32 : les quais de Seine et leurs tunnels
L’arrivée sur les quais de Seine est très agréable. À ce moment c’est bien plat et on peut dérouler sa foulée. C’est ici qu’on peut faire le point sur les jambes et décider de la suite de la course. Accélérer de quelques secondes au km si on se sent en grande forme ? Maintenir l’allure ou, si c’est déjà bien compliqué, passer sur un plan B ? Dans tous les cas il faut continuer de courir de manière relâchée pour aborder les tunnels avec de la marge.
Car dès le premier tunnel, ça se corse. Le premier c’est le tunnel des Tuileries. Long de 1km il offre une sensation très bizarre, surtout un jour de grand soleil comme l’an passé. Déjà le descendre fait mal, la descente n’est pas vraiment progressive. Et puis sur ce long tunnel, nos yeux sont habitués au soleil et ont du mal avec cette noirceur soudaine et une sensation de manque d’air. Heureusement il y a du monde pour y mettre un peu d’ambiance ! Ce qui fait exploser le cardio momentanément, il faut essayer de rester en contrôle et ne pas se sentir pousser des ailes, on n’est qu’au 24e kilomètre ! Et puis la remontée de ce tunnel des Tuileries fait mal donc vous serez vite rappelé à l’ordre ! :)
Ensuite il y a 3 autres tunnels (de mémoire donc c’est peut-être deux ou quatre !) qui forment une succession de descentes et de remontées courtes mais sèches qui font puiser petit à petit dans les ressources physiques. Comme en début de course, la technique est de descendre en douceur et de remonter sans pousser trop fort pour ne pas se fatiguer plus que de raison. Tout cela nous mène doucement mais sûrement vers la Tour Eiffel et le 30e km.
Km 34 à 36: la grosse difficulté du parcours a disparu !
Une courte montée de 250m Boulevard Exelmans annonce la couleur. La trouver difficile est très mauvais signe pour ce qui arrive ensuite car elle n’est rien comparée à ce qui arrive. Le Boulevard Suchet et sa côte de 500m à 3% de moyenne est supprimé dans cette édition 2023 !!
Bonne nouvelle ? Je ne sais pas ! La montée sera moins abrupte par le Boulevard d’Auteuil et le tour de l’hypodrome d’Auteuil. Mais elle sera aussi plus longue et au total le dénivelé positif est équivalent. Préférez-vous un long faux plat montant ou une bonne grosse côte et une fois en haut c’est terminé ? Telle est la question :)
Les côtes c’est usant quel que soit l’endroit du parcours du Marathon de Paris. Mais quand elle arrive au 35e km d’un marathon… Ceux qui n’ont pas encore frappé le mur du marathon auront toutes les chances d’y goûter s’ils en étaient proches !
J’en ai fait l’expérience au Marathon de Paris 2017. Tout allait bien avant cette côte et j’avais l’impression de gérer. Ensuite rien ne va plus. C’est le jeu de ce parcours ! Dans tous les cas, il faut au maximum éviter de forcer dans cette côte quitte à y perdre du temps (j’aurais peut-être dû forcer encore moins que je ne l’ai fait ?) car il reste plus de 7 km à parcourir ensuite dans le Bois de Boulogne !
>> À LIRE : Comment éviter de frapper le mur du marathon ?
Km 36 à 38 : profil plat en retournant sur Paris
Un peu de répit ensuite en partant du Bois de Boulogne pour retourner sur Paris ! Si vous êtes cuit, cela aura au moins l’effet de ne pas trop vous faire ralentir. En vous automotivant à ne rien lâcher, vous pourrez peut-être maintenir votre rythme voire même relancer l’allure si vous le pouvez ? C’est LE moment où votre chrono final se joue. Plus question d’en garder pour plus tard, à partir du 35ème c’est de toute façon plus dans la tête que dans les jambes ! Alors ne lâchez rien, donnez-vous à fond à partir de là !
>> À LIRE : Préparation mentale marathon, histoire de mental autant que de physique
Km 38 à 40 : le bouquet final du Marathon de Paris !
On touche au but et un petit passage par le Trocadero est au programme pour une nouvelle vue sur la Tour Eiffel au loin ! Mais ces derniers kilomètres peuvent être les plus longs de ce parcours du marathon de paris… Quelle que soit l’allure que l’on tient, le fait que cette partie du parcours soit valonné avec un profil globalement montant rend les choses compliquées !
Une seule chose à se dire, c’est pareil pour tout le monde ! Il faut tenir, se convaincre qu’on peut y arriver. Marcher le moins possible si on en est rendu à marcher. Au contraire, s’interdire de marcher si on a couru jusque là… À ce moment ce n’est plus une question de parcours, tous les marathons sont durs dans les derniers instants… Le corps est à bout et n’attend qu’une chose…
Le km 40 à 42 : la fin avec l’avenue Foch libératrice !
On pense à ce gros rond-point qui indique la borne 42… Et l’arrivée sur l’Avenue Foch… la partie avant d’y arriver est en fax plat descendant, essayez de vous en servir pour ne rien lâcher même si (et c’est normal) vous avec l’impression de ne plus rien avoir à donner !
Et bizarrement, l’adrénaline de l’arrivée va redonner quelques forces et on pourra parcourir ces derniers hectomètres remplis d’émotion… Arriver sur le tapis vert et couper la ligne… Course réussie ou pas, l’émotion sera intense, je vous le promets !
>> À LIRE également : Mon plan de course du marathon de Paris
salutations
je suis Boubaker Ala Eddine d’une nationalité tunisien
est-ce que vous pouvez assistez comment je faire l’inscription pour le marathon de Paris
merci
Salut @boubaker-ala-eddine !
Tu peux t’inscrire directement en ligne sur le site du marathon de paris sur ce lien : http://www.schneiderelectricparismarathon.com/fr/participer/s-inscrire
Haaa, tellement de souvenirs à la lecture de cet article, c’est vrai que c’est magique de descendre les Champs, Concorde et Rivoli sans voiture !
Le MDP a été mon premier marathon et j’avoue avoir détesté ces fichues tunnels et ponts, plus que le boulevard Suchet. Les différences d’ambiance sont aussi saisissantes, entre le centre survolté avec les touristes, les supporters et les deux bois; le 16ième où il n’y a pas un chat pour te remotiver. Malgré la foule, ça avait été une super expérience :)
Je vais tester celui de Cheverny cette année, je préfère définitivement les petits pelotons.
Très sympa le marathon de Cheverny. Je l’ai couru en 2017. Mais attention il s’agit de deux boucles quasiment identiques et lors du second passage en forêt on peut vite se retrouver tout seul, sans même un autre coureur en raison du nombre peu élevé de participants…
Salut @mimi !
C’est sûr que quand il y a trop de monde au départ, ça change un peu les conditions de course, c’est un peu moins agréable (et encore je dis ça mais en partant en début de peloton c’est sûrement très agréable par rapport au milieu)… Mais comme tu le dis courir le parcours du marathon de Paris en passant devant les plus beaux monuments, sans voiture avec le soleil qui se lève… C’est une expérience qui n’a pas de prix pour moi ! Venir du Canada pour ça valait clairement le coup !!!
Les tunnels ne sont pas ce qu’il y a de plus agréable c’est sûr… Mais j’étais encore en bonne forme, dans l’euphorie de la course quand je les ai passé donc ça allait ! :D
L’euphorie est pas mal retombée ensuite ! ^^’
[…] Read the full article at: www.running-addict.fr […]
Salut Niko
Je suis inscrite au marathon de Paris 2018 et ton article est super intéressant.
Merci pour tes conseils.
C’est toujours un plaisir de te lire.
A bientôt et bonne continuation dans cette voie
Bonne préparation et bonne course à toi @michel-brigitte !! :)
Bonjour Niko!
Je ne te suis pas depuis très longtemps mais grâce à tes quelques conseils et à l’amour de ma vie qui est aussi mon coach, j’ai plié mon premier marathon ce matin ! (Bon à Dubaï donc 0 dénivelé) en 6h car entraînement depuis seulement 3 mois avec beaucoup de soucis de genoux, dû aux chaussures … bref nouvelles chaussures + semelles 1 mois avant !
La préparation à a été difficile et chaotique , malgré tout, je m’en suis senti capable et pour dire que je cours depuis 3 mois le résultat est là alors un grand merci !!!!
MERCI!!!!
Bravo @fanny !
Maintenant que tu as réussis ce beau défi, essaye de reprendre tranquillement, sans forcer les choses et tu verras que les progrès viendront doucement mais sûrement avec la régularité de l’entraînement ! :)
Salut Niko,
tout d’abord merci pour ce site sympathique qui a l’art d’expliquer les choses clairement pour le plus aguerri comme pour le plus novice. Comme je me pose quelques questions, je me lance sur le forum.
J’ai quelques semi à mon actif autour de 1h50 sans réelles plan spécifiques, et j’envisage à moyen termes (d’ici un an), de monter sur marathon, en espérant faire autour de 4h pour mon premier. Néanmoins, quand on regarde les plans proposé sur différents sites, on voit rarement des séances qui dépassent les 2, ou grand maximum 2h30. Comment le jour J, peut-on alors courir 4h, si l’organisme n’a jamais été confronté à cet effort ?
Merci de ta réponse.
Laurent
PS : j’ai encore bien d’autres questions, mais je les garde au chaud pour une prochaine fois.
Salut @laurent et merci pour ton message sur le contenu du site ça me fait très plaisir !! :)
Pour les sorties longues et les différents profils de marathoniens… C’est un des sujets que j’aimerai vraiment approfondir prochainement. Mon avis actuel c’est que faire plus que 2h30/2h45, c’est trop fatiguant pour l’organisme, surtout quand on a déjà dans les jambes d’autres beaux entrainements en générale avec une préparation marathon. Trop fatiguant pour le gain qu’il y a à faire ces sorties très longues. Le simple fait d’être bien reposé pour attaquer le marathon le jour J change tout. Je pense qu’une sortie de 2h30 faite avec la fatigue des entrainements de la semaine vaut bien 1h de plus de course un jour ou on est à 100% de ces moyens ! Du coup faire 2h30/45 vaut largement un 3h30/45… Et le reste… Préparation ou pas, c’est dans la tête que ça va se jouer !
Avis à préciser dans un futur article quand j’aurais étudié tout ça donc à prendre pour ce que c’est, un avis ! :)
excellente cette présentation .mille mercis et bon courage à tous .Grâce à Niko nous serons finishers ….à notre rythme.
Merci à toi @foucher-eric !!
Je te souhaite le plus de plaisir possible à courir le parcours du marathon de Paris et que tu l’apprécieras autant que moi !
Salut les ADDICT !!
Je voulais souhaitez a tous ceux qui font le marathon de Paris une très bonne coure . C’est vraiment un grand moment pour celui qui court son premier marathon . Mais comme le dis très bien Nicko attention au petit piège . Une chose aussi impotente buvez bien avant pendant et après il fait souvent chaud sur le marathon de Paris !! En 2016 c’était le cas
!!! BON MARATHON !!!
Oui @frederic clairement ! Tout faire pour éviter le mur du marathon comme j’en parle ici aussi… https://www.running-addict.fr/conseil-running/mur-du-marathon-conseils-eviter/
Bonne course à tous !
Salut
J’ai pris beaucoup de plaisir à courir ce marathon l’an dernier et renouvelle l’expérience cette année. Je me souviens avoir souffert dans le boulevard Suchet à ne plus comprendre pourquoi cela n’avançait plus… Le bois de Boulogne a alors été long et j’ai été désolé pour le coureur qui, porte Dauphine, était au bras des secouristes.
J’ajoute une petite info: le groupe des 3 h 30 (et des 4 h aussi je crois) est particulièrement volumineux et son départ est réalisé en deux temps. L’an dernier, c’est le groupe de droite qui est parti d’abord et celui de gauche (où j’étais) n’est parti que ~5 minutes après.
Bonne course
dD,
J’ai terminé l’an dernier en 3h33… beaucoup de coureur dans les bras de secouristes sur les deux/trois derniers kms (il faisait chaud) et oui , j’étais aussi très désolé pour celui qui se trouvait Porte Dauphine.
J’étais dans le groupe de 3h45. Je ne sais plus si c’est le groupe de gauche ou de de droite qui est parti en premier… pour ma part, çela n’aura rien changé à ma course
Bonjour,
Eh oui, comme déjà évoqué, il est très important de s’hydrater.
Ahhh Paris…. que de bons souvenirs en lisant ton récit Niko. Mon cerveau a oublié tous les moments difficiles. Je n’ai gardé, malgré moi, que les bons souvenirs, l’ambiance, l’organisation, etc… je n’en dis pas plus pour ceux qui vont courir cette année. À vous de vous faire votre propre opinion. Pour ma part, je le referai. C’est sur!
Bonne chance à tous
Salut @seb !
Ne t’inquiète pas, moi aussi mon cerveau a « oublié » ces moments difficiles ! Ou en tous cas, ils paraissent moins difficile quand on y repense et on est quand même prêt à retourner s’entraîner pour un nouveau marathon ! Le parcours du marathon de paris vaut vraiment le coup et malgré la difficulté de la fin dans le Bois de Boulogne avec la montée qui précède… Je ne changerais le parcours pour rien au monde, ça le rend encore plus beau quand on termine !
Je le referais un jour aussi, c’est sûr !
dD,
J’ai terminé l’an dernier en 3h33… beaucoup de coureur dans les bras de secouristes sur les deux/trois derniers kms (il faisait chaud) et oui , j’étais aussi très désolé pour celui qui se trouvait Porte Dauphine.
J’étais dans le groupe de 3h45. Je ne sais plus si c’est le groupe de gauche ou de de droite qui est parti en premier… pour ma part, çela n’aura rien changé à ma course
Je vais courir mon 1er marathon a Paris cette année après plusieurs semi aux alentours de 1h40. Après une prépa de 3 mois à raison de 3 sorties par semaine (pas le temps de faire plus et bébé est arrivé entre temps …. Avec tout ce que cela implique ) je me suis fixé 3 objectifs que j’espère raisonnables : finir ce 1er marathon, ne pas être écoeuré a l’arrivée et réaliser moins de 4h si possible .
Qu’en penses tu ?
Alex
Salut @alex ! C’est très compliqué, voire impossible, de faire un pronostique sans connaître quelqu’un ! En se basant sur ton chrono au semi c’est clairement envisageable c’est sûr mais qu’en est-il de ta prépa, de la fatigue avec ton bébé et du fait que ton corps va découvrir la distance… Je ne peux pas le dire ! Pour un premier, mon conseil serait de ne pas trop te fixer de chrono ! Pour partir sur un rythme oui mais de ne pas hésiter à ralentir si tu sens que ça va être compliqué ! Profiter du premier marathon pour apprendre et ensuite utiliser un second pour se fixer un chrono !:)
Bonne fin de prépa et bonne course en tous cas !
Bonjour Nico,
J’avais lu cette article 3 fois avant aujourd’hui pour éviter tous les pièges, et malgré ça, ça c’est passé comme tu l’as écrit. Le 33e kilomètres aura eu raison de moi. Sur les bases de 3h15 jusqu’au 32e, je fini en 3h34. J’y ai laissé 19 min sur 9km.
Bonjour Nico,
J’avais lu cet article 3 fois avant aujourd’hui pour éviter tous les pièges, et malgré ça, ça s’est passé comme tu l’as écrit. Le 33e kilomètres aura eu raison de moi. Sur les bases de 3h15 jusqu’au 32e, je finis en 3h34. J’y ai laissé 19 min sur 9km.
Cet article*
Bonjour,
Super récit et tellement vrai. J’ai fait mon premier marathon il y a 10 ans et c’était Paris, un régal pas d’objectif juste finir et j’ai fait 3h57. Je suis inscrite pour 2019 et là je souhaiterais faire mieux…Mais comme le Marathon n’est pas une science exacte on verra.
Donc y’a plus qu’à…..
Ya pas de cote sur le MdP
vous ete sur pour le parcours? parce que le site de schnieder nous sonde pour savoir si on veut passer par vendome ou opera
Schneider Electric Marathon de Paris a créé un sondage.
23 janvier, 10:22 ·
NOUVEAUTÉ PARCOURS
En 2019, tu préfèrerais passer par l’Opéra Garnier ou la Place Vendôme ?
For the 2019 Schneider Electric Marathon de Paris what place would you rather see on the route?
#ParisMarathon
Bonjour Nico,
Je prépare mon premier Marathon de Paris 2019 et je te remercie pour tous tes conseils !!
Bonjour Niko,
Avant tout, merci pour tout le travail que tu abats pour nous !
J’ai une question qui me trotte dans la tête… Je suis scrupuleusement ton plan pour le MDP, et est ce que tu sais, en moyenne, combien de km par semaine font les coureurs avec ton plan ?
J’ai souvent entendu qu’il fallait faire 1,5 fois la distance dans la semaine… Soit +/- 60km… Or j’en suis loin, je dois être à un peu plus de 40km.
Du coup je m’interroge sur ma capacité à finir dans de bonnes conditions … Merci encore
Quelques minutes de lecture qui font se sentir moins seul à ressentir tout ce qui est décrit. J’ai retrouvé dans ces lignes ce que j’ai vécu deux fois, c’est tout à fait çà.
A éviter, le piège du départ trop rapide! Tellement évident avant le départ, et pourtant on a vite fait de s’emballer et de le regretter après.
Bonjour à tous,
Je vais courir le marathon de Paris pour al première fois (c’est aussi mon premier marathon). Ma copine souhaite me rejoindre pour les 10 derniers kilomètres du parcours. Il paraît que c’est possible (sauf le dernier km) selon des copains qui l’ont déjà fait. Vous confirmez? J’aimerai bien savoir avant histoire qu’elle se pointe pas pour rien et aussi que je ne m’attende pas à l’avoir avec moi alors que je vais finir tout seul dans le dur!
Merci à tous et merci Niko pour tes supers conseils!
Bonjour Niko,
Je suis tombé sur ton blog en googlant le parcours du marathon de Paris. Bravo pour la qualité, la consistance et l’humilité. « Trois » marathons et trois résultats très différents. Quelle progression! Merci pour les détails qui devraient être bien utiles le jour J.
Je vais faire le MDP ce dimanche après une inscription très tardive et pas du tout anticipée. J’ai fait le Marathon de Valencia en début décembre 2018 (mon premier) après 16 semaines de préparation minutieuse (tant au niveau des entrainements qu’au régime alimentaire). Ayant 46 ans, j’ai vite retrouvé mon poids de l’âge de 24 ans (-4kgs) où je m’installe sur Paris et puis j’ai perdu encore 6kgs avant d’en reprendre 2 volontairement avant la course. Suis actuellement à +3 par rapport à la date de la course à Valencia.
Pour dimanche, je n’ai rien fait de spécifique même si j’ai en moyenne 45-50kms / semaine depuis le début de l’année (et un RP au semi de Paris à 1h35 il y a qqs semaines). Je devrais pouvoir finir aisément (?!) mais je ne viserai pas le chrono que j’ai voulu faire à Valence (réputé Marathon « facile », contrairement à MDP). Là-bas, j’étais bien parti pour faire 3h30, mais un problème gastrique à partir du 29e m’a forcé de ralentir alors que j’avais des jambes très frais et en route pour un chrono de style 3h27-3h28 (sans prendre en compte les nombreux aléas de fin de course, comme des problèmes de bide…). En tout cas, après la course (juste au-dessous de 3h35) j’avais encore des jambes en forme. Dimanche ça ne sera pas forcément pareil.
J’irais en mode touriste et pour me faire plaisir. En lisant ton texte, je me dis que ça ne sera pas trop difficile d’en profiter, mais comme beaucoup d’autres, je me méfie des tunnels (je ne les aime pas non plus pour les 20kms de Paris) et on m’a effectivement parlé du Bd Suchet. A voire ce que cela va donner. En tout cas, merci pour ton récit très intéressent.
Salut Niko,
Belle analyse du parcours ça va nous permettre d’anticiper ;)
Le profil que tu as donné est très précis mais il ne nous permet pas de connaître le dénivelé positif cumulé du parcours. As-tu la possibilité de nous donner cette information ?
Merci par avance,
Xavier
Hello, j’ai 142 metres sur le parcours de mon marathon en 2008 (ca date mais le parcours ne change pas ). Peut-être pas la valeur exacte mais cela donne une idée…
Salut Niko,
Vraiment une bonne nouvelle que tu sois présent pour nous encourager. Hâte de te rencontrer, surtout que je suis aussi originaire du Havre .
Pour moi ça sera mon 1er marathon avec un objectif 3h.
Merci Niko pour cet article que j’ai lu religieusement hier avant la course. J’ai appliqué à la lettre et cela a payé: mon chrono s’est fait a partir du km 35 pour aller chercher 3:09, mon PR
Je te suis depuis de nombreuses années et je te remercie pour ton contenu génial: précis, complet. J’adore aussi tes vidéos !
Salut Niko!!
Merci pour ce contenu si précis et complet!
Je l’ai lu pendant mes entraînements et ça m’a beaucoup aidé :)
grosse erreur d’anticipation ! le parcours n’est pas le même!
bonjour
Pour ma part je pense que le parcours 2023 du marathon de paris est plus dur. Certes la côte du boulevard Suchet km 34 a été enlevée.
Mais cela remonte très longtemps en faux plat autour de l’hypodrome d’auteuil (notamment l’avenue de l’hippodrome que l’on prend en sens inverse cette année avec son secteur pavé entre les 2 lacs). Puis il me semble que cela monte encore un peu plus loin avenue paul doumer avant d’arriver sur le Trocadéro.
J’ai noté aussi pas mal de pavés sur la fin, au trocadéro et peut être place victor hugo et l’avenue bugeaud en légère descente pavée (à confirmer si cela passe vraiment là mais on dirait que oui). Le parcours me plaît et c’est top de changer un peu les habitudes. Petit changement de parcours aussi à Vincennes où on l’ira au bout du lac daumesnil avant de prendre la direction du chateau. Bonne journée.
Hello les runners,
Si cela vous intéresse, j’ai créé la trace sur PlotARoute ici : https://www.plotaroute.com/route/2174030?units=km par adaptation de celle de Vincent Roy du parcours 2022.
(Et oui, il y a 418m de trop au compteur ;-) )
Je confirme sur Pace Pro Garmin le trajet est sorti! il fait 500m de plus lol
Hello à tous et merci Niko pour toutes ces infos,
J’ai fait plusieurs Marathon de Paris et je viens de faire en footing la fin du nouveau parcours pour juger de l’impact du changement de parcours en 2023 sur la fin. Je confirme ce qu’a écrit Eric: ce parcours semble sensiblement plus dur et va faire mal…
Ils ont rajouté me semble-t-il du dénivelé, ce qui se traduit par un dernier kilomètre en descente assez nette (dernière portion de l’avenue Raymond Poincaré et Avenue Bugeaud). Ce qui arriveront en courant au km 41 auront ainsi une fin euphorique… Mais le prix à payer, c’est le profil entre le km 36 et le km 41. Quasiment que du faux plat montant pendant 5 kms avec quelques portions ressemblant fort à la cruelle montée du Boulevard Suchet bien connue des habitués (trois portions assez raides: début de l’avenue de la Reine Marguerite, 2ème tiers de l’avenue Paul Doumer et début de l’Avenue Raymond Poincaré avant la délivrance un peu avant la place Victor Hugo…). Donc méfiance si on se sent bien au 35ème kilomètre (portion plate très agréable le long de Roland Garros). Lâcher les chevaux aussi tôt, c’est prendre un gros risque.
Bonne course à tous.
Merci Olivier pour cette analyse bien plus précise. Idem, je suis allé voir sur place et beaucoup regretteront la montée du Bd Suchet… ça durait 400m et c’était terminé pour les montées. Cette fois, de gros faux plats, dont l’allée de la Reine Elisabeth, puis la montée vers Trocadéro sur 4-5km. Et ils nous ont vendu le parcours en disant que les spectateurs pouvaient nous voir passer 2 fois…. ils ont oublié de dire si tu es deux fois à Trocadéro, tu ne seras pas à l’arrivée. Ahhhh la communication orientée. J’aurais aimé savoir aussi pourquoi on prend des tunnels montants et descendants, casse jambes, alors qu’il y a une route accessible au hauteur de la chaussée.
Bonjour Nico,
Merci pour tous ces conseils. L’analyse du parcours est super claire ! Vraiment très bien fait !
Comme tout le monde, je croise les doigts pour Dimanche.
Ah, le Boulevard Suchet ! On s’en souvient tous !! Pas certain que cela soit plus facile cette année.
De de part d’un marathonien (sur le tard) qui a fait son premier marathon l’an passé.
2022, 3H59. On essaiera de gratter 10 minutes pour mon second marathon de Paris…
Bonne course
Je trouve votre analyse du parcours très bienveillante par rapport aux difficultés de ce parcours. Et oui, on pourrait modifier le parcours pour avoir un parcours plus joli et plus facile. Juste un exemple… pourquoi ne passe t-on pas du coté des invalides, Cham de Mars, etc. où il y a du plat et du beau. Le passage à Vincennes est long et ennuyeux. Vous êtes gentil avec les organisateurs qui nous vendent la possibilité pour les supporter de voir deux passages à Trocadédo mais ils oublient de dire que si vous êtes deux fois à Trocadéro vous ne serez pas à l’arrivée (possible sur le parcours précédent). Enfin, il supprime en fin de parcours une montée de 300m mais ajoute un faux plat montant de 5km pour revenir à Trocadéro. Il faudrait qu’on m’explique pourquoi on prend des tunnels av Georges Pompidou alors qu’on pourrait passer sur la chaussée sans descendre. C’est très dur pour les jambes et beaucoup seront décus de ne pas battre leur record.