Qui n’a jamais péché par impatience ? Pourquoi le coureur d’endurance ne serait pas lui aussi tenté… C’est vrai, le monde fonctionne à l’envers aujourd’hui et il nous pousse à tout vouloir tout de suite. Malheureusement dans plein de domaines et en particulier dans le sport, ça ne marche pas.

Le problème c’est qu’avec le développement d’internet, du transport, on peut tout avoir, quasi instantanément en quelques clics. Pour un logisticien de formation, c’est beau d’en être arrivé là. Mais malheureusement à titre d’individu ça nous joue pas mal de tours. Car oui on peut obtenir rapidement un objet, on peut aussi avoir accès à un service en quelques secondes. Tout est plus accessible que jamais. Et en conséquence, on a tendance à croire que tout s’obtient rapidement.

Le corps humain n’est pas une « technologie »

Malheureusement l’être humain ne fonctionne pas comme cela. Et vouloir des résultats rapides dans le sport, c’est voué à l’échec. Notre processus de développement personnel est lent et long. Et ça, eh bien ça ne changera jamais. Les formules magiques, les recettes miracles, ça n’existe pas. Souvent quand on n’obtient pas de résultats aussi rapidement qu’on l’aurait souhaité, on se décourage. Et plus on se décourage moins on y arrive car on commence à perdre la précieuse motivation qui nous permet de réussir. Et moins on y arrive, plus on se décourage…

>> C’est pour ça que les programmes du Campus vont jusqu’à 26 semaines, pour bien vous entraîner et garantir votre progression ! >> Testez le Campus ici

Le cercle vicieux de l'impatience

Vouloir tout, tout de suite = échec assuré

Je parlais la dernière fois du cercle vertueux du plaisir qui amène la performance. Là on est clairement dans un cercle vicieux où l’impatience amène peu ou pas de résultats. L’absence de résultats amène de la frustration et donc encore plus d’impatience, et au final on recule plus qu’on avance. C’est pour ça qu’en tant que coureur d’endurance, il faut absolument se détacher du court terme si on a vraiment un objectif de progression.

Attention, je ne dis pas qu’à court terme on ne peut pas voir de progrès. Je dis qu’à court terme les progrès vont être petits. Un peu moins pour un débutant qui a énormément de marge et va donc avoir une belle progression de semaine en semaine. Mais plus on est expérimenté, plus on se développe, plus la progression ralentie et se mesure plutôt sur le moyen à long terme.

Et je ne dis pas qu’il ne faut pas avoir de gros objectifs, de rêve qui semble un peu inaccessible. Au contraire, avoir ce genre d’objectif nous donne cette motivation profonde. Mais il ne faut pas mélanger court et long terme. Un gros objectif ça se prépare longtemps à l’avance. On parle de minimum 6 mois, voire 1 an. Ou même plusieurs années pour certains qui visent des objectifs énormes comme de terminer l’UTMB ou ce genre de courses folles ! Idem pour une progression chronométrique importante. « Tout vient à point à qui sait attendre » dicton on ne peut plus vrai dans les sports d’endurance !

Si vous avez des achats à faire, cliquer sur une de cette bannière avant d'acheter ne vous coûte rien et vous permet de récompenser mon travail, merci d'avance
Si vous avez des achats à faire, cliquer sur une de cette bannière avant d'acheter ne vous coûte rien et vous permet de récompenser mon travail, merci d'avance
Si vous avez des achats à faire, cliquer sur une de cette bannière avant d'acheter ne vous coûte rien et vous permet de récompenser mon travail, merci d'avance
Si vous avez des achats à faire, cliquer sur une de cette bannière avant d'acheter ne vous coûte rien et vous permet de récompenser mon travail, merci d'avance

>> À LIRE AUSSI : Courir plus vite, voilà ce que ça demande !

Le cercle vicieux de l'impatience

Gros objectif = Longue préparation

En fait, le plus important c’est de ne pas se frustrer avec le temps. Plus l’objectif est gros, plus il est éloigné de notre niveau ou de nos capacités actuelles, plus il va demander de temps pour être atteint. Car si on maîtrise le choix de l’objectif, on ne maîtrise pas la vitesse à laquelle on va progresser et donc réussir à l’atteindre. Se donner le temps, c’est se donner la chance de bien s’entraîner, de bien progresser, améliorer son allure de course à pied et d’arriver prêt pour son défi. Si on ne veut pas accepter cette loi basique, on ne pourra pas être un coureur d’endurance.

Et plutôt que de se stresser en se mettant un gros objectif sur horizon de temps réduit et donc prendre beaucoup de risques d’échec, acceptez de prendre le temps et de planifier l’objectif suffisamment loin pour que vous puissiez vraiment vous y préparer. Et il n’y a pas de durée standard car encore une fois ça dépend de votre objectif. Si vous voulez finir votre premier marathon dans de bonnes conditions ou gagner 10’ sur votre précédent, alors vous donner 5-6 mois est suffisant. Mais si vous voulez faire un chrono assez éloigné de vos standards actuels : gagner 30’ par exemple, là ça vous prendra sûrement plus de temps. Et au final dans les deux cas, plutôt que de penser constamment à la finalité, l’important c’est de : mettre le focus sur ce qu’on a le pouvoir de changer !

Car chaque jour, à l’entraînement et en dehors de l’entraînement, on a la possibilité de faire des choix qui vont nous permettre d’avancer vers nos objectifs. Et la clé elle est là. Je vous garantis que c’est la seule et unique clé. Vous aurez beau penser long terme et planifier votre entraînement, la clé c’est ce que vous faites aujourd’hui, et puis demain, et puis le surlendemain. Car c’est la somme de nos actions qui va faire que l’on réussira à long terme.

>> À LIRE AUSSI : Planifier son entraînement en fonction de son objectif

La clef, c’est la régularité !

Le cercle vicieux de l'impatience

Je parle souvent de régularité, d’entraînement individualisé, de récupération efficace. Tous ces aspects ne sont pas à long terme. C’est tout un tas d’actions concrètes que l’on peut faire chaque jour et que l’on doit répéter chaque jour. C’est comme avec l’endurance fondamentale où je vous dis qu’elle fait très peu progresser mais qu’au final comme vous en faites beaucoup. Et bien très peu + très peu + très peu, ça va jouer un vrai rôle sur votre progression à la fin !

>>À LIRE : le paradoxe de l’endurance fondamentale !

Conclusion : le coureur d’endurance, ne néglige rien !

Donc au final, je vous dirai de ne rien négliger, que chaque détail à son importance. Et en bout de ligne si vous êtes vraiment motivé, vous arriverez à atteindre de beaux objectifs. Tout le monde peut le faire. J’en étais convaincu et je le suis encore plus désormais que je le vois avec les utilisateurs du Campus qui atteignent de super résultats avec leur entraînement.

Dans le Campus on explique tout. On donne tous les petits conseils qui permettent de savoir à quoi s’attendre, et ainsi à ne pas être trop impatient. On ne promet pas de miracles mais une belle progression qui motive à s’entraîner jusqu’à la réussite ! Parce que la recette des progrès en course à pied c’est juste ça : un entraînement individualisé et bien réalisé !plan d'entrainement individualisé campus running addict

Coureur expérimenté avec 18 ans de pratique en athlétisme, course sur route, trail. Je cours le marathon en 2h41. Je conseille les coureurs depuis 10 ans sur Running Addict et Campus.coach ! Auteur de 650 articles sur la course et 400 vidéos, j'ai lu plus de 200 livres et études scientifiques sur l'entraînement, la physiologie, le fonctionnement du corps humain et rencontré 100 professionnels de la course (coach, scientifiques, kinésithérapeutes, ostéopathes...) ces 10 dernières années. C'est ce qui me permet de vulgariser l'entraînement au mieux pour vous accompagner dans votre progression !

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.