No human is limited ? Vraiment ? Souvent on dit que les limites sont faites pour être repoussées. Mais je pense que l’état d’esprit qui permet de vraiment d’atteindre son plein potentiel est encore un cran au-dessus de ça : il faut totalement oublier le concept de limites. Il faut comprendre que ces limites, c’est nous qui les créons et qu’elles ne peuvent que nous empêcher d’avancer.
Plus j’avance, plus je me rends compte que je repousse les limites physiques que je pensais avoir. Ce qui veut dire que ces limites, je me les étais fixées arbitrairement dans mon petit cerveau très cartésien. Ces limites n’étaient en fait qu’un leurre ! Car par définition, une limite, c’est normalement une borne impossible à dépasser.
Et c’est là tout le problème. En pensant à cette limite, on se bride inconsciemment en se disant qu’on ne peut pas faire mieux que ça. Donc aujourd’hui, terminé avec les limites, je pars du principe qu’il n’y en a pas. Je me dis qu’on peut toujours aller chercher quelque chose en plus en améliorant tel ou tel aspect.
No Human is limited : L’état d’esprit des champions ?
Ce discours vient principalement d’une réflexion sur ma propre pratique mais je dois avouer que d’écouter des interviews de gars comme Vincent Luis ou encore Eliud Kipchoge récemment m’a ouvert les yeux là-dessus. Je ne vais pas encore revenir sur Kipchoge et ses 2h au marathon mais il est clair que le slogan « No humant is limited » m’a beaucoup inspiré. Plus le temps passe et plus je suis convaincu que c’est l’état d’esprit qu’on a qui défini notre potentiel de progression avant notre potentiel physique.

Michael Jordan n’est pas le meilleur pour rien
Je pourrais aussi parler de Michael Jordan, j’ai été captivé par The Last Dance, le documentaire ou l’on comprend pourquoi il est devenu Michael Jordan. Pas forcément parce qu’il était le meilleur au tout début, mais parce qu’il était celui qui en voulait 10x plus que les autres. Cet état d’esprit l’a emmené au sommet et il a réussi à tirer toute une équipe vers le haut. C’est impressionnant !
Vincent Luis : Un travailleur qui repousse toujours plus les « limites »
Plus proche de nous, le triathlète Vincent Luis, un des favoris pour les Jeux Olympiques de Tokyo a dit les mots suivants à propos de l’entraînement pour les JO : « On a toujours peur de l’échec. On ne fait pas d’erreur, on fait juste de notre mieux. Tout le monde a le droit d’échouer, mais il ne faut pas arrêter… il faut recommencer ! Avec la persistance on arrive toujours à ce que l’on veut avoir, donc il n’y a pas de rêve trop grand. Il n’y a que des gens qui ont peur d’échouer. » (Crédit et source : Instagram @wawefr).
Il n’y a pas de rêve trop grand, il n’y a pas de limite, c’est le même principe ! On doit juste avancer, sans se poser de question, donner notre meilleur, et on aura le résultat qu’on mérite ! N’oublions pas que Luis a eu une grosse désillusion aux JO de Rio où il pensait vraiment pouvoir viser le podium et a échoué. Ça a été dur, mais il a rebondit et est aujourd’hui champion du monde. C’est ça un champion, tomber souvent, parfois de haut, mais toujours rebondir. On ne sera jamais des champions mais on peut s’en inspirer.

Trêve de champion, place à un amateur : Ben Parkes
Et enfin, l’inspiration qui me parle le plus car on parle d’un amateur passionné comme moi, j’ai nommé l’anglais Ben Parkes. Il fait un peu la même chose que moi à donner des conseils sur Youtube et à partager son entraînement (mais en anglais). À la grosse exception qu’il a explosé ses chronos sur marathon ces dernières années !
Dans une de ses vidéos il raconte ainsi comment en 2016 en courant 60k/semaine il passait juste sous les 3h au marathon, en 2h55 plus précisément (soit exactement mon record actuel avec le kilométrage que j’avais fait pour préparer le ce marathon). Ensuite il a simplement mis de plus en plus d’énergie dans son entraînement. Plus d’énergie aussi dans sa récupération, bref dans tous ce qui fait progresser. Et il est descendu à 2h25 !

Nos limites sont beaucoup plus loin qu’on ne le pense
Si vous vous rappelez de mon article sur la génétique, j’utilisais le terme de « limite fonction de notre investissement dans le sport » qui est un terme plus réaliste pour 99% des amateurs. Et c’est bien là la seule limite que l’on a et c’est là dessus que je vais conclure. Notre limite physique nous ne la connaîtrons sûrement jamais alors employer ce terme, c’est comme se mentir à soi-même. Si on veut dépasser ce que l’on appelle notre limite on peut en choisissant de s’investir plus dans le sport.
Sinon on pourra juste atteindre ce qu’on appelle un plateau de performance. Et il n’y a rien de négatif là-dedans. S’investir plus dans le sport n’est pas un bon choix pour la majorité des amateurs. C’est un loisir et ça doit le rester. Mais à l’avenir c’est sûr j’arrêterai d’utiliser ce terme de « limite physique ». Car je pense que ma limite physique je ne la connaîtrais jamais. Je ne serai jamais à 100% du volume d’entraînement que je pourrais faire si je pouvais le consacrer à 100% à cela.
Mais même sans s’entraîner plus, je suis convaincu qu’on peut faire beaucoup mieux que ce qu’on l’imagine. Progresser ça n’est pas forcément s’entraîner plus, mais s’entraîner plus efficacement ! Alors oubliez simplement vos limites. Elles sont aussi souvent psychologiques et vous empêchent de progresser !
Alors No human is limited ?
Au final je retiens une chose en particulier. C’est de bien faire les choses chaque jour sans penser à une quelconque limite. Sortons nous ça de la tête et avançons. On fera le bilan à la fin !
>> Entraînez-vous, donnez le maximum que vous avez à donner pour progresser ! Et si vous remplissez ce contrat, quel que soit le résultat, soyez fier de vous !