Cela fait quelques années que les médailles de finisher sont devenues populaires en course à pied. Quelques années que les coureurs les accumulent à chaque course. La médaille de finisher est un symbole d’accomplissement. Celui d’avoir réussi le défi de franchir la ligne d’arrivée d’une course. C’est sur le podcast des amis de Jogging Bonito que le sujet a défrayé la chronique. La médaille est devenue un objet de convoitise, une obligation même pour les organisateurs sous peine de décevoir une partie des coureurs. Médaille de finisher, futile objet ? Pas vraiment d’accord !
Accomplissement d’un challenge fort !
Toutes les médailles de finisher n’ont pas la même valeur à mes yeux. Plus la course a été riche en émotion, plus l’objet a de la valeur. La médaille est la première chose que l’on touche après la ligne d’arrivée. La revoir donne le frisson et ravive ces forts souvenirs. Que ce soit une course à la performance comme mes médailles du Marathon de Paris ou du semi-marathon de New-York ou celle des moments difficiles comme mes 10km à Ottawa ou mon premier marathon à Toronto.
Dans les deux cas, il y a dépassement de soi, il y a une émotion intense à l’arrivée, joie ou déception. Les réussites rappellent à quel point on a été fort, à quel point on s’est battu pour y arriver. Les échecs rappellent que la course à pied a été difficile et que pour voir des réussites, il faut accepter les défaites et les prendre comme un apprentissage.
>> À LIRE : Atteindre son pic de forme et performer le jour J !

Dans les deux cas, il y a dépassement de soi, il y a une émotion intense à l’arrivée, joie ou déception. Les réussites rappellent à quel point on a été fort, à quel point on s’est battu pour y arriver. Les échecs rappellent que la course à pied a été difficile et que pour voir des réussites, il faut accepter les défaites et les prendre comme un apprentissage.
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La définition d’un challenge est personnel !
Je vous ai parlé de mes challenges. Ce sont eux qui donnent la signification profonde à la médaille. Et ces challenges, vous et vous seul décidez de ce qu’ils sont. Finir sa première course en tant que débutant est un énorme challenge. Cette médaille est forte de sens. C’est un exemple parmi tant d’autres. Une médaille de finisher, c’est un objet sans âme qui attend au milieu de centaines ou de milliers d’autres, que des coureurs viennent lui donner du sens.
Quand on voit le symbole qu’une médaille de finisher peut représenter en Amérique du Nord, certains gardant leur médaille autour du cou toute la journée, voire même la semaine suivante au travail. J’aime cette fierté qu’ils démontrent d’avoir réussi quelque chose de fort ! Je suis par contre loin de faire la même chose. Je trouve quand même que ça tourne un peu à l’égocentrisme exacerbé chez certains.
>> À LIRE : Courir pour soi pas pour les autres

Quand on voit le symbole qu’une médaille de finisher peut représenter en Amérique du Nord, certains gardant leur médaille autour du cou toute la journée, voire même la semaine suivante au travail. J’aime cette fierté qu’ils démontrent d’avoir réussi quelque chose de fort ! Je suis par contre loin de faire la même chose. Je trouve quand même que ça tourne un peu à l’égocentrisme exacerbé chez certains.
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Médaille = Podium !
Dans mon absolu de coureur à l’ancienne qui a démarré lorsque les montres GPS ou autres manchons de compression n’existaient pas. À cette époque le symbole que l’on gardait pour se remémorer les courses était le dossard. Ça existe toujours aujourd’hui mais les médailles de finisher ont clairement changé la donne. La médaille avait un symbole très fort, celui du podium, des trois premières places, des meilleurs. Les plus critiques diraient que la médaille de finisher a fait baisser l’émerveillement devant les pros, devant les médailles d’or, d’argent et de bronze du classement général.
Pourtant, à cette époque déjà, le culte de la médaille existait. Il suffit de regarder parmi les coureurs régionaux, ceux qui faisaient les grosses courses pour aller vite et ceux qui faisaient quasi uniquement « les courses au saucisson » comme on les appelle chez moi pour rechercher podiums et médailles. Gloire éphémère, gloire illusoire !

Pourtant, à cette époque déjà, le culte de la médaille existait. Il suffit de regarder parmi les coureurs régionaux, ceux qui faisaient les grosses courses pour aller vite et ceux qui faisaient quasi uniquement « les courses au saucisson » comme on les appelle chez moi pour rechercher podiums et médailles. Gloire éphémère, gloire illusoire !

La plus belle médaille est celle du dépassement de soi
La joie que je retiens dans mes courses n’a rien à voir avec la place. Elle réside dans le dépassement de soi. Le fait de réussir à outrepasser ses limites et à se surprendre à tenir un rythme qui semble fou à l’entraînement. Et non, je ne dénigre pas mes podiums et les superbes personnes avec qui j’ai couru cette année pour autant. Mais eux comme moi, nous savons bien que nous sommes devant car le niveau en duathlon est un cran en dessous du triathlon. Quelle que soit la signification d’une médaille, sa valeur est toujours subjective.
Alors là! je suis bien d’accord. Pour la débutante que je suis à 43 ans, peu m’importe d’avoir une médaille, de pouvoir l’arborer autour du cou, seul compte pour moi le dépassement de ma performance. Alors oui, j’ai gardé précieusement le dossard de ma première course, de mon premier 10 km….et je porte fièrement les tee -shirts donnés pour l’occasion…Mais une médaille, c’est pour les trois premier….ceux qui montent sur le podium, ceux qui sont vraiment très bon….et je n’ai pas besoin de médaille pour être fière de mes performance! ainsi est mon éducation, ainsi est ma valeur de la vie inculquée dès l’enfance….pas de jalousie, juste accepter ce que l’on est , être fier de donner le meilleur et savoir accepté que d’autres sont plus forts….
Salut Coach !
Ah les médailles, la gloire… Vaste sujet ! Quant ça touche à l’égo, nous ne sommes pas tous égaux… sans vouloir faire de jeux de mots :) La médaille de finisher n’a, à bien y réfléchir, qu’une valeur symbolique… Rien à voir à mes yeux avec l’or / argent / bronze qui reflètent une performance digne de mention. Mais c’est vrai que c’est un beau support pour se remémorer de bons (ou moins bons) moments.
Une petite remarque : je ne saisis pas trop l’avant dernière phrase de l’article (duathlon << triathlon)
Bonne journée de l'autre côté de l'océan !
Yan
Je comprends complètement la notion d’objet souvenir, mais je ne vois vraiment plus l’intérêt des médailles, ni même des t-shirts finisher. On se retrouve au bout de quelques temps avec une collection de t-shirts et de médailles plus ou moins interchangeables, car rares sont les courses qui ont une identité graphique digne de ce nom …
Finalement je préfère largement les organisateurs qui incluent les photos souvenirs dans le prix (c’est le cas sur certains trails), je trouve que ça nous replonge vraiment dans la course …
La plus belle médaille est celle du dépassement de soi… je suis tout à fait d’accord ! Personnellement je me suis déshabituée des médailles en me mettant au trail ! pas de médailles mais du comté aux ravitos… on y gagne ^^
Merci beaucoup pour ce sujet qui touche à l’étude de l’égo, science inexacte s’il en est. J’ai débuté la course à pied en juillet 2017. Je suis donc débutant. Je prépare mon premier semi-marathon pour mars à Bordeaux. Et ce n’est pas facile. Du tout du tout. Cette médaille de finisher aura en conséquence de l’importance pour moi. Beaucoup. Plus que celle du second ou, pire encore, du troisième semi. J’ai bien peur qu’au bout de la 10ème, on tombe dans la breloque à Papa. Mais je VEUX cette première. Comme quoi, les premières fois, ça compte toujours un peu plus :-)
Je fait partie de ceux qui garde leurs dossarts ^^
Je ne possède que deux médailles , celle de mon premier marathon à 18 ans et celle de mon meilleurs résultat sur marathon.
Si je garde mes dossards, c’est juste pour le plaisir de me dire que j’ai fait ces courses, que je me suis dépassée parfois, souvent même si les distances sont « petites ». J’ai quelques médailles de finisher mais surtout la dernière qui me tient à cœur et je la voulais (en plus elle est belle !) : Marseille-cassis 2017 . 20 kms de paysages superbes, de montées et synonyme d’une course faite entre amis en pensant que je n’en étais pas capable… donc ma médaille c’était mon graal et me rendre compte que quand on veut, on peut ! merci pour cet article qui parle de nous tout simplement.
A titre personnel je suis d’accord: pas besoin d’un « symbole » ou d’une « récompense » de l’effort accompli. Je trouve ça ridicule pour certaines courses (un 10 km par exemple), et justifiées pour d’autres (notamment les courses populaires, sur lesquelles le public n’est pas forcément sportif à la base, ça peut être source de motivation pour aller faire d’autres courses).
Sur le principe je peux comprendre pour un 10km …. sauf que pour certains un 10km équivaut à un 42 pour d’autres … et d’ailleurs sur ce principe certains pourraient dire que si sur un 42 tu le fais en plus de 4h ou si tu marche ben tu mérite pas la médaille ;) Laissons à chacun définir ce qui est un chalenge ou une course objectif … L’idée serait peut etre juste de faire payer la médaille à la fin … ce qui veulent payent ce qui ne veulent pas ne paye pas … Pour ma part les sacs et autres tshirts je trouve ca inutile … les médailles j’aime car c’est petit ca se range facilement et cela me rappel de bons souvenirs et de beaux efforts :)
Bonjour,
je commence la course à pied à tout juste à 40 ans. donc certainement loin de vos niveaux à tous et n’ai pas peur de le dire. Comme dit Nico je ne me bats pas contre vous mais contre moi et le chrono. Mais je ne suis pas d’accord avec les commentaires précédents concernant les médailles, oui j’ai le droit. :)
Les médailles de podium récompensent évidemment les meilleurs et les médailles finishers n’entachent en rien leurs médailles… c’est pour ça que sur la médaille il y a marqué « finisher »… ce ne sont pas les mêmes récompenses ! et même visuellement elles ne sont pas pareil…
Puis les « finishers » restent une source de satisfaction du travail accompli, surtout lorsque l’on débute et indiquent juste que l’on a fini la course. Après tout dépend de comment on l’aborde. Je pense à l’anecdote de Nico sur le mec qui a porté sa médaille au travail une semaine…faut pas tomber dans l’extrême et le faire pour soi, pas pour faire un concours de b… Je sais là on touche un point sensible chez beaucoup d’hommes notamment…
Bref, le tout est que chacun trouve son accomplissement comme il l’entend. Que ce soit dossard, tshirt, comté ou médaille.
Je l’avoue ce qui fait parfois la différence d’une course à l’autre c’est la médaille. Pour moi c’est le souvenir d’une belle journée et de semaines d’effort … de plus je trouve ça bien plus beau et pratique comme souvenir que les milles sacs ou tshirts que l’on entasse dans nos armoires voir pour certains que l’on jette…