C’est parti pour un test chaussure dédié à l’Adidas Ultraboost, une chaussure extrêmement populaire sur laquelle on me demande très souvent mon avis. Sauf que depuis la sortie du premier modèle en 2015, je ne l’ai jamais essayée. C’est chose faite, je sors d’une soixantaine de kilomètres avec l’Adidas Ultraboost 22. Je vais donc pouvoir vous donner mon verdict sur un des modèles phare de chez Adidas.
Adidas Ultraboost 22 = Amorti, maintien et stabilité
Ça ne surprendra personne, quand on voit la chaussure pour la première fois, ce qui choque c’est son imposante semelle, en particulier au talon. Adidas n’a pas lésiné sur la quantité de Boost dans sa semelle. Autant en épaisseur que dans la largeur de la semelle. La priorité a clairement été mise sur la sécurité avec un max d’amorti, de maintien et de stabilité du pied (renforcé par l’élément en plastique vert autour du talon).
Dans les faits, le visuel est respecté, on se sent vraiment bien calé dans la chaussure et le risque d’un mauvais appui est clairement minimisé par l’assise de la chaussure. Malheureusement, toute cette sécurité se paye puisqu’on se retrouve avec une chaussure à 337 g en taille 42… on est loin d’être sur ce qui se fait de plus léger !
On mise sur le confort avec une Adidas Ultraboost 22
Un peu lourde certes, mais le confort que l’on retrouve dans ce chaussant compense pas mal ! Je l’ai dit on est bien calé et même au fur et à mesure des kilomètres on reste dans le confort avec un chaussant qui épouse le pied mais en restant souple. Petit plus : le moelleux du rembourrage au talon qui est vraiment agréable !
Avec un dynamisme qui reste intéressant !
Différence avec pas mal de modèles orientés amorti / stabilité, Adidas a voulu garder un aspect dynamique sur cette Ultraboost 22. D’abord par la semelle entièrement en Boost, semelle qui a longtemps été ce qui se faisait de plus dynamique sur le marché avant l’arrivée des « super shoes ».
On ajoute à ça un élément de renfort (en orange sous la semelle) appelé Linear Energy Push qui vient rigidifier un peu l’avant pied et guider le pied vers l’avant pour augmenter la propulsion. On est loin du dynamisme que l’on peut avoir dans une Adios Pro chez Adidas évidemment mais on ne peut pas tout avoir : le maintien et la stabilité de l’Ultraboost étant beaucoup plus important et donc beaucoup plus adapté pour beaucoup de coureurs amateurs.
EDIT : Courir en Adios Pro au quotidien est d’ailleurs une mauvaise idée. Il serait bien plus logique de faire la majeure partie de son volume d’entraînement en Ultraboost et de garder une chaussure dynamique comme l’Adios Pro pour certaines séances de fractionnés et les compétitions.
Conclusion : Une chaussure plutôt polyvalente !
La vérité, c’est que cette Adidas Ultraboost a pas mal d’atouts dans sa hotte ! Je pensais que son poids serait rédhibitoire pour moi… mais il se fait vite oublier sur les footings grâce au confort qu’elle amène.
Et comme souvent chez Adidas, ça respire la durabilité ce qui n’est pas le cas chez toutes les marques. La semelle Continental comme l’amorti en Boost n’ont plus rien à prouver niveau durée de vie et le mesh semble vraiment solide donc c’est une chaussure qu’on pourra sûrement emmener jusqu’à 1 000 km sans problème !
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EDIT : Une autre chaussure qui peut être intéressante, un peu plus légère dans la gamme Adidas : la Solar Boost. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de la tester, mais elle a un profil intéressant aussi !
Merci Niko pour ce test en condition réelle (sur une superbe piste d’athlétisme !). Excellent de savoir que le poids de cette chaussure est compensé par le confort de l’amorti. C’est donc une paire qui peut parfaitement s’adapter à des sorties en endurance fondamentale pour engranger les kilomètres tout en protégeant ses appuis.